Galileo – Juliette C, Noemie, Loriane

Qu’est ce que Galileo ? Où est-ce qu’on en est ? Est-ce mieux que le GPS ? 

Qu’est ce que Galileo ?

Pourquoi ce nom ? Galilée est l’un des premiers à recourir à une méthodologie scientifique. D’après Antonino Drago, il est aussi précurseur dans sa manière d’aborder les enjeux de la science en l’abordant sous l’angle des enjeux intellectuels.

Galileo :

En 1998, la Commission Européenne demande au Parlement Européen d’établir « une contribution européenne à la mise en place d’un système global de navigation par satellite », dans le but de rendre l’Europe indépendante dans le domaine du GNSS (géolocalisation et navigation par un système de satellites). C’est le 21 octobre 2011 que les deux premiers satellites Galileo sont lancés. Galileo fournit un service mondial de positionnement, étant basé sur une constellation de 30 satellites en orbite à 23 222 km d’altitude.

Où est-ce qu’on en est ?

Changements profonds de l’ère spatiale / enjeu pour les prochaines décennies

Enjeu stratégique:
  • Court terme : géolocalisation
  • Moyen-terme : implantation de colonies lunaires / martiennes ; exploitation minière des astéroïdes

Enjeux

→ Enjeux de compétitions et de coopération sur les politiques spatiales.

La création de nouveaux programmes spatiaux (à destination de la Lune et de Mars) rapproche l’espace lointain et entraîne de nouveaux enjeux pour les puissances spatiales, y compris pour l’Europe qui veut se placer sur la scène internationale comme puissance à tous les niveaux. => Nouvelles priorités stratégiques.

→ Enjeux de souveraineté / sécurité / thème de la conquête et de la puissance.

Nombre croissants d’acteurs étatiques et privés.Le droit régissant les activités spatiales n’exclut pas la mise en orbite à des fins militaires. Question des normes de stabilité => équilibre des puissances entre Etats – dans le cadre de la politique commune de sécurité européenne => éviter le risque d’escalade incontrôlée.

Est-ce mieux que le GPS ? 

Pros :

« Avec ce nouveau service de haute précision, Galileo devient la première constellation capable de fournir un service de haute précision à l’échelle mondiale et directement grâce au signal dans l’espace et via Internet », affirme Rodrigo da Costa, directeur exécutif de l’EUSPA. « Cette nouvelle fonctionnalité de Galileo favorisera l’innovation dans de nombreux secteurs en aval ».

Galileo offre une précision allant jusqu’à 20 centimètres horizontalement et 40 cm verticalement, ça en fait donc le service de navigation le plus précis au monde. L’agence spatiale européenne précise que le message est diffusé par Internet. Ce qui permet d’espérer une adoption plus large pour les appareils connectés dans les années à venir.

Cons :

La version la plus précise n’est pas disponible sur les smartphones. Le service de haute précision est intégré dans la bande E6 du signal Galileo, qui n’est accessible qu’aux récepteurs haut de gamme. Les smartphones et autres produits grand public ne sont donc pas la cible prioritaire, et cette haute précision n’est accessible que pour certains professionnels.

Sujet 5 – Agriculture connectée – Juliette C, Noemie, Loriane

Technologies mobiles

Présentez quelques innovations technologiques liées à l’agriculture connectée. Comment ça marche ? Qu’en pensez-vous ?

Agriculture connectée

  • Le réseau des Digifermes® – Lien
  • Agdatahub, la plateforme d’intermédiation de données agricoles et agroalimentaires
  • Le mapping des startups Agritech en France — XAnge

Sources :

Brainstorming :

-> applications qui peut aider quelque chose dans l’agriculture (marché/achats de matériaux…- pour tout ce qui est lié aux marchés de l’agriculture 

  • Ce que c’est → évolution qui vise à optimiser la production des exploitations agricoles en utilisant les nouvelles technologies / la robotique (robot de traite), drone, GPS, blockchain, imagerie satellite/aérienne, internet, capteurs de température/humidité (outils de prévision), automatisation
  • Avantages → gain de temps, réduction de la charge de travail, analyse précise de la qualité de la terre, possibilité d’utiliser des drones pour cibler les zones endommagées ou à problème, // peut être utile pour des pays en développement, meilleur rendement, une plus grande transparence vis à vis des consommateurs ?
  • Désavantages → pollution, fracture entre petites et grandes exploitations, décalage générationnel ? (contrebalance : nouvel intérêt pour la jeune génération ?), coût d’investissement (des aides de l’Etat), traitement des données ?, production de l’énergie ?, naturel/bio ? Réel évolution ? 

Question de la durabilité :

Le développement de ces outils peut contribuer à plus de durabilité, sur différents plans :

Les outils de modulation des apports d’engrais sont conçus pour optimiser efficacement les quantités d’engrais, tandis que les modèles de prédiction des maladies facilitent des applications ciblées de produits phytosanitaires. Les logiciels de suivi d’exploitation ont pour objectif de gérer de manière optimale les résultats techniques et économiques, en fournissant des informations par culture et par spéculation/animal. L’utilisation des réseaux sociaux favorise l’échange d’informations entre agriculteurs et citoyens, promeut les circuits courts et contribue au développement agricole. L’imagerie drone est employée pour planifier précisément le moment de la récolte, garantissant ainsi une valorisation optimale de la production. À l’avenir, cette même imagerie permettra de surveiller le développement différencié des couverts, de gérer la disponibilité en eau et d’optimiser les conditions d’utilisation des insectes dans le biocontrôle.

Mais d’autres éléments plaident l’inverse :

L’utilisation de ces technologies implique l’incorporation d’éléments rares ou difficiles d’accès, souvent obtenus par l’exploitation humaine ou la dégradation de l’environnement, comme dans le cas de l’extraction chimique de minerais.
La connexion constante des agriculteurs à ces outils peut entraîner un épuisement professionnel, soulignant ainsi la nécessité de les considérer comme de véritables aides à la gestion plutôt que comme des prescripteurs autoritaires.
La mécanisation agricole est souvent associée à une réduction de la main-d’œuvre, suscitant ainsi des préoccupations quant à l’accentuation du chômage. De plus, il convient de se demander si chaque individu souhaite ou possède les compétences nécessaires pour travailler efficacement avec des ordinateurs.
Si l’on considère que ce modèle agricole est davantage adapté aux grandes exploitations, quelle sera la perspective pour les exploitations plus petites, qui semblent mieux alignées avec un avenir durable pour notre planète?