Un assistant vocal, aussi appelé assistant personnel intelligent ou enceinte connectée, est un logiciel basé sur la reconnaissance vocale de l’utilisateur permettant de répondre à une requête de ce dernier. L’assistant vocal peut être intégré dans divers objets tels que les smartphones avec notamment Siri, introduit en 2011, pour le système d’exploitation IOS, les enceintes ou tout support capable d’intégrer un tel dispositif. Ces objets bénéficiant d’un assistant vocal peuvent ainsi facilement interagir avec l’utilisateur permettant une communication homme-machine simplifiée. Pour faire fonctionner un assistant vocal, il faut que l’utilisateur énonce un mot-clé pour activer la reconnaissance vocale tel que “Siri”, “Ok Google”, “Alexa” etc. Une fois l’assistant vocal activé, l’utilisateur peut énoncer sa demande qui va être traitée par le logiciel afin d’apporter une réponse. En effet, la reconnaissance vocale retranscrit la parole de l’utilisateur pour pouvoir l’analyser et élabore une réponse par l’utilisation de la synthèse vocale pour pouvoir apporter une réponse audio. L’assistant vocal peut donc répondre à une question, jouer de la musique, donner la météo, envoyer un message etc. Cette aide permet de simplifier les demandes des utilisateurs et d’être plus rapide dans la recherche demandée.
Ainsi, ces assistants vocaux, de plus en plus présents dans notre quotidien, posent des enjeux majeurs liés à la protection des données, la vie privée et la sécurité des utilisateurs. Ces appareils collectent une grande quantité de données personnelles, souvent sans que les utilisateurs soient pleinement conscients de l’étendue de cette collecte. Selon la CNIL, la voix, utilisée comme donnée biométrique par ces technologies, peut permettre l’identification des individus, ce qui rend leur usage particulièrement sensible sur le plan juridique et éthique.
Par ailleurs, les enregistrements accidentels représentent une menace importante. Comme le souligne Haas Avocats, de nombreuses entreprises utilisent ces données pour améliorer leurs services, mais aussi pour des objectifs commerciaux, comme la personnalisation des publicités. Cette exploitation des données personnelles soulève des questions sur le respect du RGPD et des droits des utilisateurs. Enfin, sur le plan de la sécurité, les assistants vocaux sont susceptibles d’être exposés à des cyberattaques et peuvent être par exemple utilisés pour détourner des appareils connectés.
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